Il y a des zones du visage qui pardonnent. Et puis il y a… le cou. Cette région (qu’on ignore allègrement dans notre routine pendant des années) a une fâcheuse tendance à trahir notre âge — ou notre fatigue — bien avant le reste. Et avec lui, l’ovale du visage qui perd en netteté, en tonicité, et nous fait dire devant le miroir : “Mais j’avais pas ce petit bourrelet-là avant, si ?”
Alors, pourquoi ce relâchement se produit-il ? Spoiler : ce n’est pas juste une question d’âge. C’est multifactoriel. Explications.
1. Une peau plus fine… donc plus fragile
La peau du cou est jusqu’à trois fois plus fine que celle du visage. Elle contient moins de glandes sébacées, ce qui la rend plus sèche et moins bien protégée naturellement. Résultat : elle marque plus vite, se froisse plus facilement, et perd sa tonicité en priorité.
2. La chute du collagène et de l’élastine
À partir de 25 ans, la production de collagène (qui assure la fermeté) et d’élastine (qui assure la souplesse) diminue progressivement. Et ça ne s’arrange pas avec le temps : après 40 ans, on perd en moyenne 1% de collagène par an. Sans ce soutien structurel, la peau se relâche… comme une tente sans piquets.
3. Les muscles du cou sont peu sollicités
On pense souvent à muscler nos abdos ou nos fessiers, mais rarement à tonifier le platysma, ce muscle en éventail qui court le long du cou. Sauf qu’un muscle peu actif = un soutien en moins pour la peau. Résultat : l’ovale du visage s’affaisse et le double menton pointe le bout de son nez.
4. La gravité fait son œuvre (merci bien)
Avec le temps, tout descend. C’est la loi universelle. Sous l’effet de la gravité, les tissus du visage ont tendance à migrer vers le bas. Sans une bonne densité cutanée ni muscles solides pour les retenir, le cou et la mâchoire sont parmi les premières zones à “s’effondrer”.
5. Les mouvements répétitifs et la posture
Regarder son téléphone 3h par jour la tête penchée, ça laisse des traces. Littéralement. Le fameux “tech neck” (ou rides du smartphone) est causé par la flexion répétée du cou vers le bas. À force, la peau plisse, les tissus se tassent, et le relâchement s’installe plus tôt que prévu.
6. Le rôle des facteurs externes
Soleil, pollution, tabac, alimentation déséquilibrée, stress chronique… Autant de facteurs qui accélèrent le vieillissement cutané. Et devine quoi ? Le cou est souvent moins bien protégé que le visage, notamment en termes de crème solaire. Résultat : il vieillit plus vite, et mal.
Et du coup, on fait quoi ?
Personnellement, j’ai décidé de prendre les choses en main. Ma routine actuelle anti-relâchement :
• Un sérum spécifique pour le cou, formulé pour raffermir et lisser
• Des séances de luminothérapie rouge, pour stimuler naturellement le collagène
• Un modelage par pulsations haute fréquence, pour activer la microcirculation et retendre les tissus
• Et tous les matins : une cure de collagène, en complément alimentaire, pour nourrir la peau de l’intérieur
Et les résultats ? Ils parlent d’eux-mêmes ! J’ai posté ma photo avant/après dans les témoignages du site — va jeter un œil si tu veux voir ce que ça donne en vrai (spoiler : je n’ai plus peur des vidéos de profil).
En résumé ?
Le relâchement du cou et de l’ovale du visage est le fruit d’un combo redoutable :
• Moins de collagène
• Une peau plus fine
• Des muscles peu toniques
• La gravité (qui ne fait jamais de pause)
• Et nos habitudes modernes pas toujours skin-friendly
Mais heureusement, il n’est jamais trop tard pour agir. Avec une routine adaptée et un peu de régularité, on peut vraiment faire la différence.